Eau: l’Anses relève les valeurs sanitaires autorisées de cinq phytos

A la suite d'une saisine de la direction générale de la Santé en mai 2018, l’Anses a publié, le 10 septembre sur son site, un avis actualisant les valeurs sanitaires maximales autorisées dans les eaux destinées à la consommation humaines pour 19 molécules. Ce seuil, rappelle l’Anses, est défini de manière dérogatoire et temporaire par rapport à la législation européenne, qui impose 0,1 µg/l par substance individuelle et 0,5 µg/l pour la somme des pesticides. «À la date du 18 juin 2020, aucune des 19 molécules ne présent[e] de classification mutagène et cancérogène par le CIRC», souligne l’Anses. Dans son avis, l’agence relève les seuils autorisés de cinq molécules: diethofencarbe (de 300 à 950 µg/l), éthofumesate (de 210 à 667 µg/l), fenpropidine (de 15 à 51 µg/l), flurochloridone (de 60 à 89 µg/l), et nicosulfuron (de 1200 à 2780 µg/l). Dix autres molécules voient leur seuil abaissé, dont le dicamba. Quatre molécules se voient enfin définir un seuil pour la première fois. Plus de la moitié de ces molécules, précise l’Anses, «font ou vont faire l’objet prochainement d’un processus de réévaluation européen en tant que substances actives, ce qui pourra conduire à de nouvelles données toxicologiques», et en particulier sur les propriétés de perturbation endocrinienne.



 

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