« J’attends d’un gouvernement qu’il tienne compte des attentes de la société, pas des attentes portées par certains groupuscules » a déclaré Guy Vasseur le 15 novembre, à l’occasion d’un dernier point presse avant de quitter la présidence l’Assemblée permanente des chambres d’agriculture. Selon lui, les futurs dirigeants « doivent tenir compte de la réalité du terrain ». Il déplorait les blocages subis par les agriculteurs du fait des désaccords nombreux entre les ministères de l’Agriculture et de l’Ecologie (glyphosate, retenues collinaires, aéroport de Notre Dame des Landes…). Il estime que les pouvoirs publics doivent tenir compte de l’environnement, mais sans oublier la réalité économique. C’est notamment le reproche qu’il fait à Manuel Valls et François Hollande, qui n’ont pas corrigé Ségolène Royal, même lorsqu’elle contredisait leurs déclarations. Guy Vasseur s’est montré indulgent avec l’action menée par Stéphane Le Foll. « Je ne le défend pas, a t-il affirmé, mais en tant que président de l’APCA, je travaille avec la majorité en place ». Personnellement, il semble plus en accord avec les convictions de François Fillon et Alain Juppé, auxquels il a apporté son « point de vue » de manière informelle. Le successeur de Guy Vasseur sera élu à l’occasion de la prochaine session de l’APCA qui se tiendra le 23 novembre. Pour l’heure, seul Claude Cochonneau soutenu par la FNSEA, est candidat.