L’Unifa s’oppose à la taxation des engrais azotés et à l’interdiction de l’urée

L’Unifa (industries de la fertilisation) s’est prononcée le 26 avril contre la taxation des engrais azotés et l’interdiction de l’urée que le gouvernement cherche à faire passer « en grande précipitation ». Des mesures apparues « sans consultation préalable » dans le dernier projet d’arrêté établissant le Plan de réduction des émissions de polluants atmosphériques (Prépa), explique l'Unifa dans un communiqué. L’interdiction de l’urée dès 2019 entrainerait « un report massif de la demande d’engrais vers la solution azotée, autre forme d’azote utilisée en agriculture et dont le potentiel de volatilisation d’ammoniac est également important », d’après l’Unifa. Elle dit vouloir accélérer l’utilisation des « nombreux leviers permettant de réduire l’émission d’ammoniac en agriculture » : utilisation d’engrais moins émissifs (ammonitrates, engrais composés), enfouissement de l’engrais ou usage de l’irrigation pour incorporer l’engrais au sol. « La marge de progrès est importante et doit être l’objet de mesures allant de l’incitation à un certain niveau de contraintes adapté aux différentes cultures et mode d’apport », souligne le communiqué.

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