Le ministère de l’environnement annonce le 11 mai, qu’a été publié la veille un arrêté imposant «l’étiquetage des produits alimentaires contenant des nanomatériaux», ces derniers étant définis comme des substances «dont la taille est de l’ordre du millième de millimètre». Il s’agit par exemple de «silice amorphe, additif utilisé dans le sucre» ou du dioxyde de titane (colorant). Désormais, les industriels de l’agroalimentaire devront «informer le consommateur», dans la liste des ingrédients en indiquant la mention «[nano]» derrière l’ingrédient concerné, dès lors que la teneur en nanoparticule présente dans le produit est supérieure à 10%, affirme le ministère. Un seuil qui résulte des recommandations formulées par l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA). Cette réglementation vient en réponse aux «incertitudes scientifiques […] concernant l’impact sur la santé humaine de nanomatériaux manufacturés contenus dans les denrées alimentaires», précise l’arrêté.