ORAMA DEMANDE UNE RÉVISION D’ECOPHYTO

«Il faut remettre l’ouvrage sur le métier», a déclaré le 28 janvier le président Philippe Pinta: «cet objectif de -50 % (de phytos d’ici 2025) est intenable et il ne sera pas tenu». Orama a émis, lors de son congrès à Reims, des propositions en vue de réviser Ecophyto 2.  Sur le plan de la méthode, le syndicat veut que les discussions soient menées au sein de FranceAgriMer. L’idée est de «mettre en œuvre l’engagement du Premier ministre d’une véritable concertation». Sur le fond, tout repose sur les indicateurs de suivi du plan. Stéphane Le Foll a qualifié d’«intéressantes » les propositions faites en matière d’indicateurs. «On va tenir compte des propositions», a-t-il promis, en évoquant des «indicateurs composites» pour Ecophyto. Concernant la MAE (Mesures agroenvironnementales) en zones intermédiaires, l’idée émise par le ministre de proposer, en discussion avec les régions, une avance de trésorerie dans le cadre du Feader (fonds européen), n’a guère suscité l’enthousiasme. S. Le Foll a opposé une fin de non recevoir à la demande formulée par Orama d’une limitation du paiement redistributif sur les 52 premiers hectares à 5% de l’enveloppe des aides directes de la Pac. L’accord notifié à Bruxelles prévoit 10% en 2016, avec un point d’étape en 2017: «C’est ce qui sera appliqué», annonce le ministre.