SDHI : l'Anses va examiner les nouvelles données sur leur effets in vitro

Le lendemain de la publication, le 7 novembre, d’un article dans la revue américaine Plos One évoquant la toxicité de fongicides SDHI sur des cellules humaines cultivées in vitro, l’Anses annonce que ces «données d'intérêt» vont être «examinées» par les collectifs d’experts scientifiques que l’Anses mobilise, de façon à actualiser son avis du 14 janvier 2019. L’Anses prévient toutefois qu’il «est hasardeux» de comparer les valeurs d’IC 50 (concentrations inhibant des fonctions des cellules dans des études) obtenues in vitro dans des conditions de laboratoire, «avec des concentrations de SDHI qui pourraient résulter des applications des pesticides sur les cultures, comme le soulignent les auteurs dans leur article». L’agence rappelle qu’elle poursuit ses travaux concernant de potentiels effets de ces substances sur la santé «en conditions réelles d’exposition», en coopération avec d’autres institutions scientifiques.

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