Dans un avis rendu public le 19 novembre, la Daspe, Commission nationale déontologie et alertes en santé publique et environnement, déclare, à propos des SDHI, avoir un «doute sérieux» concernant «des dangers qui ne sont pas actuellement pris en compte dans les procédures de toxicologie» prévues par la règlementation applicable aux autorisations de mises sur le marché. Ce point était souligné dans les conclusions d'une étude publiée le 8 novembre par des chercheurs du CNRS, de l'Inra et l'Inserm. Toutefois la commission est moins affirmative que ces chercheurs concernant l'existence avérée de risques pour l’homme, et rappelle les incertitudes persistantes. Elle félicite d'ailleurs la manière «réactive et approfondie» dont l’Anses a traité le signalement.