Un amendement pour élever le taux d’incorporation de biocarburant dans l’essence

Avant le tumultueux débat à l’Assemblée nationale sur l’huile de palme, un amendement visant à élever en 2021 le taux d’incorporation de biocarburant dans l’essence a été adopté en première lecture, le 14 novembre, à la demande du rapporteur du projet de loi de finances, Joël Giraud (LREM). Cet amendement fixe le taux minimal d’éthanol à incorporer dans l’essence en 2021: s'il passe dans le texte final (après la navette parlementaire), ce taux passera à 8,6%, contre 8,2% en 2020 et 7,9% cette année. Cette augmentation de 0,4 point sera fournie par l’éthanol produit à partir de résidus de sucreries et d’amidonneries. De même, le plafond de composés d’huiles usagées et de graisses animales comptant doublement dans les essences est relevé pour 2021: il passera de 0,1% pour 2020 à 0,2% pour 2021. Ces composés issus de la biomasse (végétale ou animale) sont, eux aussi, des résidus, qui ne détournent pas de ressources alimentaires vers les carburants. Le présent amendement «a pour objet d’augmenter, à compter de 2021, les objectifs d’incorporation d’énergies renouvelables prévus par la taxe incitative à l’incorporation de biocarburants (Tirib)», justifie Joël Giraud dans son exposé des motifs.

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