Fichages Monsanto : «rien d'illégal» selon une enquête commandée par Bayer

Dans un communiqué du 5 septembre, Bayer se félicite des résultats d'une enquête réalisée par le cabinet d'avocat américain Sidley Austin LLP, concernant les fichages de personnalités médiatiques et politiques. Ces fichages avaient réalisés par Monsanto pendant la campagne de renouvellement du glyphosate au niveau européen, en 2016, et révélés en mai par des médias français. Selon l'enquête, commandée par le géant de la chimie, le «listing de parties prenantes» est une «pratique courante», qui «n'a rien d'illégal». Les avocats affirment en outre que ces listings «étaient généralement basés sur des informations publiques». «Nous n'avons aucune preuve qu'aient été répertoriés les hobbies, les loisirs ou tout autres intérêts personnels des personnes mentionnées», ajoutent-ils. Selon le document, la France était le pays le plus touché par ces fichages : sur les 1475 personnes concernés, 466 étaient françaises, contre 202 allemandes.