Le groupe familial breton Paulic Meunerie a annoncé le 16 janvier avoir franchi la première étape de son projet d’introduction en Bourse, qui doit lui permettre d’industrialiser un procédé breveté de purification du blé. L’Autorité des marchés financiers vient d’approuver le document d’enregistrement en vue de son entrée sur Euronext Growth, selon un communiqué. Cette opération doit lui apporter de nouveaux moyens, en termes «d’optimisation de l’outil industriel, d’intensification des efforts R&D, de déploiement commercial» des produits issus du procédé d’ozonation du blé. Objectif: accélérer sur ses marchés historiques, avec une farine haut de gamme axée sur la nutrition santé, et conquérir le marché de l’alimentation des insectes d’élevage, avec un son de blé. Grâce au traitement à l’ozone, les taux de pesticides sont divisés par 20, les taux de mycotoxines sont réduits de 30 à 50%, selon le communiqué. Paulic Meunerie prévoit le démarrage d’un nouveau réacteur d’ozonation au quatrième trimestre 2020 pour une production supplémentaire de 10 800 t (contre 4500 t actuellement). L’entreprise affiche 8,2 millions d'euros de chiffre d’affaires en 2018.