Marchés céréaliers : la météo crée de la tension sur les prix, selon FranceAgriMer

FranceAgriMer a souligné le 9 juin l’impact de la météo sur les marchés céréaliers, sans pouvoir estimer les dégâts liés aux intempéries dans l’Hexagone. « Depuis une petite semaine, les cours du blé grimpent, notamment en France, sur fond de pluies excessives dans toute l’Europe jusqu’à la mer Noire, a relevé Olivia Le Lamer, chef de l’unité grandes cultures. Il est trop tôt pour estimer les dégâts, quantitatifs ou qualitatifs. » Un « emballement des prix » du maïs et du soja s’est amorcé il y a plus d’un mois, sous l’effet notamment des intempéries en Argentine et au Brésil. L’absence de contagion à l’égard du blé témoigne de la lourdeur des fondamentaux du marché, d’après la spécialiste. Si l’établissement public observe une dégradation des conditions de culture en France, avec le développement de maladies et une verse précoce, la situation est jugée correcte. « On partait d’un potentiel quasiment aussi bon que l’an dernier, pour finalement approcher la moyenne sur cinq ans », a indiqué le président Rémi Haquin, dans l’incertitude sur la qualité de la récolte vu l’« accumulation de facteurs contradictoires » entre attaques de champignons et températures basses.