La Commission européenne a présenté le 15 juin ses critères scientifiques pour la classification des perturbateurs endocriniens basés sur les normes de l’OMS qui pourraient conduire à l’interdiction de certains produits phytosanitaires du marché de l’UE. Il revient désormais à l’Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa) et à l’Agence européenne des produits chimiques d'examiner, au regard de ces critères, si des produits phytosanitaires et biocides autorisés sur le marché communautaire peuvent être considérés comme perturbateurs endocriniens. Si tel est le cas, ces molécules seront interdites. Mais Bruxelles a étendu les dérogations pour prendre en compte l’exposition et le risque et non pas seulement le danger potentiel de ces produits.