Les moissons une période charnière pour l'agriculture française

COMMUNIQUE DE PRESSE du 1er juillet 2019
 
Les moissons françaises ont débuté. C’est près de 7 millions d’hectares de céréales (blé tendre, blé dur, orge…) qui seront récoltés dans les prochaines semaines. Une période charnière pour les céréaliers, qui doivent répondre à la fois à des problématiques économiques, sociétales et environnementales.
 
Paris, le 1er Juillet 2019 – « C’est le fruit de toute une année de travail que nous récoltons aujourd’hui », déclare Éric Thirouin, président de l’Association Générale des Producteurs de Blé (AGPB) qui poursuit : « C’est seulement à l’issue des moissons que les céréaliers peuvent alors estimer le résultat des efforts fournis les 12 mois précédents ».
 
Environ 7 millions d’hectares de blé tendre, de blé dur ou d’orge seront récoltés essentiellement en ce mois de Juillet. S’il est encore trop tôt pour prédire les résultats de la future récolte, il est déjà certain qu’elle sera très hétérogène sur l’ensemble du territoire français. La filière céréalière française ne saura qu’à la fin de l’été si elle est en mesure de répondre aux enjeux économiques auxquels elle doit faire face : rémunération des producteurs, approvisionnements en quantité et qualité des marchés français et internationaux.
 
« Les céréales influencent positivement la balance commerciale française, de 4,1 milliards d’euros », explique Éric Thirouin qui ajoute : « Il nous faut conserver cette position, et pour cela contenter nos marchés à l’export. La qualité de nos céréales doit pour cela être irréprochable, tout en maintenant un niveau de production conséquent ». Une production qui ne pourra se maintenir que si la compétitivité des exploitations françaises s’améliore, mais cela ne semble pas encore bien compris par certains de nos dirigeants.
 
Cette amélioration de la compétitivité des exploitations ne doit pas entrer en concurrence avec les autres enjeux des céréaliers français. « Nous savons que nous sommes attendus par nos concitoyens sur les problématiques environnementales et sociétales. C’est pourquoi les céréaliers s’engagent aujourd’hui massivement dans une démarche de certification de leurs exploitations », annonce Éric Thirouin. Les français identifieront mieux les efforts fournis par la profession en direction de la transition agroécologique. C’est une réelle dynamique de progrès qui s’engage pour « Les Nouveaux Céréaliers ».
 
Des céréaliers sont à votre disposition pour répondre à vos questions, ou pour vous accueillir pour des tournages sur leur exploitation en cette période de moissons.
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