Le 6 septembre 2017, les associations spécialisées représentant les producteurs français de grandes cultures (AGPB, AGPM, CGB et FOP) se sont réunies pour débattre des orientations de la future PAC, qui devrait voir le jour après 2020, et plus probablement vers 2024.
Le premier thème, la résilience des exploitations face aux aléas du climat et du marché, a permis d'aborder les instruments de gestion des risques, leurs places relatives et leurs implications budgétaires: marchés à terme, contractualisation, épargne de précaution, assurances, fonds mutuels, intervention et fonds de crise européens.
Sur la transition environnementale, les échanges ont porté sur l'architecture des BCAE, du verdissement et des mesures du second pilier, sur leur caractère volontaire ou non, sur les indicateurs à privilégier et sur l'évolution des surfaces d'intérêt écologique.
Les participants ont ensuite réaffirmé l'importance de paiements directs substantiels et convergents, et discuté des limites à la subsidiarité nationale et régionale, du nécessaire encadrement des paiements couplés et redistributifs et de l'ICHN, et de la stratégie à adopter pour les zones à faibles potentiel.
Les débats ont enfin porté sur la structuration des entreprises, les priorités d'investissement, le plan protéines et la cohérence indispensable des politiques publiques pour limiter les surtranspositions françaises et les distorsions de concurrence.
De nouvelles discussions auront lieu début novembre, avec l'ambition d'aboutir en janvier à une position commune à porter dans les négociations avec la profession agricole, les autorités françaises et nos partenaires européens.