La Conseil d’administration de l’AGPB a décidé le 19 septembre dernier d’agir en justice contre le décret français sur les néonicotinoïdes.
Ce recours a été déposé devant le Conseil d’Etat le 1er octobre. Au même titre que la C.G.B., l’AGPB a contesté la légalité du décret aux vue des règles communautaires. A l’occasion de ce recours il a été rappelé que l’utilisation d’un traitement de semence à base de néonicotinoïdes, sur les semis des orges et les semis précoces de blés d’hiver, permet de protéger les plantes de façon efficace contre les risques de viroses et d’éviter ainsi des pertes importantes de production. Sur céréales à paille, des pertes de rendement sur orge en cas de jaunisse nanisante sont possibles jusqu’à 20 à 30 quintaux / ha. 30 % des céréales d’hiver concernés (16q/ha en moyenne sur blé tendre et 30q/ha en moyenne sur orge). De même, l’AGPB a dénoncé l’absence d’analyse économique sur la filière économique de l’utilisation des alternatives comme le recours à des insecticides foliaires de la famille des pyréthrinoïdes dont l’efficacité est plus limitée et qui augmenterait l’IFT (11% en moyenne pour le blé et 36% pour l’orge).
L’AGPB reste mobilisée pour agir et poursuivra la lutte pour préserver la compétitivité des exploitations céréalières.