En s’inscrivant dans la démarche d’accompagnement lancée par le Ministère de l’écologie et de la transition solidaire fin 2019, les producteurs de grandes cultures et leurs instituts techniques adoptent une attitude résolument positive sur le chemin de la neutralité carbone souhaitée dans toute l’économie et montrent que l’agriculture est solution dans la lutte contre le changement climatique.
Les céréales sont une formidable pompe à carbone, grâce à la photosynthèse : elles captent dans l'atmosphère des quantités de gaz carbonique 7 fois plus importantes qu'il en est émis pour les produire. Ce phénomène les différencie, comme la forêt, des autres secteurs de production humaine.
Concrètement, le consortium des organisations de grandes cultures AGPB, AGPM, CGB et FOP pilote la rédaction de la méthode « label bas carbone » pour les grandes cultures avec leurs Instituts techniques Arvalis Institut du végétal, Terres Inovia, ITB et ARTB et l’appui d’In Vivo - Agrosolutions.
L’objectif est de permettre fin 2020 le calcul de crédits carbone sur le terrain au sein des exploitations de grandes cultures qui pourront être proposés par des porteurs de projets à l’achat à toute entreprise et collectivité qui cherchera à compenser ses émissions. Ces crédits carbone seront générés par les efforts de réduction des émissions de gaz à effet de serre et par les techniques de piégeage et du stockage du carbone au champ par des pratiques et des technologies améliorantes mises en œuvre par les producteurs.
L’ étude INRA « 4 pour 1000 » publiée en juin 2019 confirme que c’est dans le secteur des grandes cultures que réside un des plus forts potentiels de stockage de carbone en France.
https://www.inrae.fr/actualites/stocker-4-1000-carbone-sols-potentiel-france