Phil Hogan, qui s’entretiendra le 25 février à Paris avec le premier ministre et le ministre de l’agriculture, reste opposé à une hausse du prix d’intervention dans le secteur laitier. En revanche, les services du commissaire européen envisagent, à ce stade, la mise en œuvre d’un système d’assurance crédit pour les exportations agricoles et un relèvement des plafonds d’aides d’État autorisées.
Ils travaillent aussi sur un régime de refinancement des dettes, avec l’appui de la Banque européenne d’investissement (BEI), pour les jeunes agriculteurs, la consolidation des exploitations laitières et les infrastructures écologiques, ainsi que sur une simplification de procédure pour faciliter la création d’outils de gestion des risques dans le cadre du développement rural.