Les besoins de l’industrie française de la pomme de terre restent soutenus, malgré le recours aux importations de produits finis, a montré le Groupement interprofessionnel pour la valorisation de la pomme de terre (GIPT) à son assemblée générale le 10 décembre. La production de frites, chips, pommes de terre déshydratées est passée de 558 000 tonnes en 2011/12 à 590 000 en 2016/17, mais cela n’empêche pas le déficit commercial de se creuser en valeur : 331 M€ en 2016/17, puis 342 M€ en 2017/18. Quant aux usines de fécule, elles absorbent de plus en plus de pomme de terre (197 000 tonnes en 2014/15, puis 233 000 tonnes en 2017/18), et pourtant les importations de fécule sont passées de 24 000 tonnes en 2014 à 27 000 en 2017.