Réunie ce 5 juillet, la Commission des comptes de l’agriculture a planché sur des indicateurs moins élevés que ceux de décembre dernier. Elle évalue à 4,8% la hausse du revenu agricole par actif, selon les calculs de l’INSEE. Pour les seuls non salariés (exploitants et coexploitants) la hausse serait de 9,3% en moyenne. Cette hausse résulte d’une situation plus favorable pour les secteurs des végétaux que pour l’élevage. La production porcine et le lait se sont trouvés dans une situation périlleuse l’an dernier. Le chiffre d’affaires de la branche laitière aurait baissé de 11% en 2015 et celui du porc de 6%. 2015 est une année où le marché semble avoir fonctionné à plein : stabilité voire baisse des productions végétales ce qui a induit des prix en hausse. Augmentation des productions animales ce qui a provoqué une baisse des prix. D’autant que le boycott des produits européens par les Russes a frappé fort. Conséquence : les régions d’élevage ont subi un revers important en matière de valeur ajoutée par actif (les données publiées se limitent à l’évolution de la valeur ajoutée et n’indiquent pas les revenus eux-mêmes) : -11,2% pour la Basse-Normandie, -2,2% pour la Bretagne.