Dans un communiqué du 29 mai 2012, le Bureau Commun des Pailles et des Fourrages suggère aux producteurs de céréales de ne prélever des pailles pour la vente que de manière certaine, de valoriser la paille par rapport à sa valeur agronomique et de favoriser au maximum les échanges paille-fumier.
Lors de son Assemblée générale du 25 mai, le Bureau commun des pailles et fourrages (BCPF)¹ a récemment fait le point sur la situation du marché des pailles pour la fin de la campagne et les conditions de la nouvelle récolte.
De nouveau, dans plusieurs régions françaises la récolte 2012 de paille s’annonce plus faible en raison du gel (février 2012), alors que la récolte de l’herbe s’annonce elle nettement meilleure que l’an passé.
Face à cette situation, les représentants des différentes familles professionnelles au sein du BCPF ont souhaité que le marché ne dépende pas seulement de la loi de l’offre et de la demande. Ils ont émis le vœu que soit mise en place une véritable organisation de la filière paille entre les producteurs de céréales qui cherchent à valoriser davantage leurs disponibilités dans un contexte de PAC « durcie » et les différents utilisateurs de paille qui souhaitent bénéficier de prix compatibles avec leur impératif de compétitivité.
Il est donc suggéré aux producteurs de céréales :
- de ne prélever des pailles pour la vente qu’en fonction des tonnages ayant fait l’objet de contrats en bonne et due forme, et non sur la seule base de promesses d’achat,
- de valoriser par ailleurs la paille par rapport à sa valeur agronomique,
- et de favoriser au maximum les échanges paille-fumier.
Le BCPF tient à la disposition des intéressés des formules dont ils peuvent s’inspirer pour contracter en toute confiance.
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¹ Sont membres du Bureau commun des pailles et fourrages l’AGPB, l’UCIPFF, Coop de France Métiers du grain, la CNE, la FNSACC, l’AGPM, le SYNCOPAC, l’APCA, JA, la FNSEA et la FNCUMA