Dans un bref document qu'elle vient d'adresser mi-mai aux candidats aux élections européennes, l'AGPB leur fait valoir quel rôle stratégique donne à l'UE son potentiel céréalier et quelle politique agricole commune (PAC) cela implique.

D'une ambition d'autosuffisance à sa création, l'Union européenne est passée aujourd'hui dans le domaine des céréales à un devoir d'exportation autant que d'approvisionnement de soi-même.

Cette exigence lui est dictée par l'importance et la régularité de son potentiel de production, un atout qui lui est propre et qui est bien identifié par les pays confrontés à des déséquilibres croissants entre production et consommation. Permettre à ce potentiel de s'exprimer à l'optimum, comme y aspirent les producteurs français en exprimant leur volonté de Produire plus et Produire mieux, nécessite des priorités de politique agricole pleinement affirmées à l'échelle européenne... et pleinement respectées dans les Etats-membres. 

C'est là le message que vient d'adresser mi-mai l'AGPB aux candidats à l'élection au Parlement de Strasbourg. Dans un document aussi concis que précis, elle attire leur attention sur le besoin d'une PAC:

 -qui soit véritablement une politique commune et harmonisée,

-qui soit consolidée financièrement,

-qui soit tournée vers l'innovation et vers la production.