Pour cette 4ème réunion transnationale du projet REWARD (Raising Employability of women through entrepreneurial activities fostering rural development), ce sont les partenaires polonais qui accueillaient l’ensemble des équipes opérationnelles du projet à Cracovie. Ce projet européen, coordonné par l’AGPB, progresse. Cette réunion était l’occasion de faire le point sur les cas d’études réalisés par chacun des partenaires : espagnols, tchèques, slovènes, français et polonais.
Tous ont en effet répondu présents à cette réunion qui s’est tenue sur deux jours. La première fut consacrée à la présentation par chacun de ses études de cas (entre 3 à 4 par partenaire) et aux prochaines étapes du projet dont la fin est programmée à avril 2021, avec l’organisation d’une conférence à Bruxelles. Lors de la seconde journée, les partenaires se sont rendus sur une exploitation à une trentaine de kilomètres de Cracovie.
L’AGPB a présenté ses 3 cas d’études pour lesquels, Charlotte Vassant (administrateur AGPB et agricultrice dans l’Aisne), Jacqueline Cottier (Agricultrice dans le Maine-et-Loire, Présidente de la Commission des femmes de la FNSEA) et Marie-Sophie Pujol (agricultrice dans l’Aude). A travers ces cas, il a pu être démontré leur implication dans leur activité et leur participation à l’héritage culturel de l’agriculture française. Les autres partenaires ont principalement présenté des cas de femmes agricultrices qui ont en général une double activité d’hôtellerie ou de restauration, voire des profils parfois tout à fait atypiques comme de l’équithérapie, l’apithérapie ou la fabrication de produits de toute sorte. Ces cas d’étude mettent en lumière l’inventivité et la recherche permanente de valeur ajoutée sur les exploitations.
En prolongement de ces études de cas, il appartient dorénavant aux partenaires de créer des modules de formation à destination des femmes qui s’engagent ou souhaitent s’engager dans une activité agricole ou de diversification. L’idée de ce projet étant principalement de promouvoir et d’encourager les femmes agricultrices, qui ont longtemps plus été considérées comme des conjoints d’agriculteurs que comme des agricultrices à part entière.
Chaque partenaire va dorénavant travailler à l’élaboration commune et conjointe de ces modules de formation et les soumettre à ses membres en vue de les tester. Une nouvelle date de rencontre a été fixée en République tchèque en octobre 2020 mais d’ici là, les partenaires travailleront quotidiennement à faire avancer ce projet européen au service de l’emploi des femmes et des agricultrices en zones rurales.