La surface et la production françaises de blé dur ont été divisées par deux en dix ans, et les producteurs sont aujourd’hui dans une situation économique difficile. L’ensemble de la filière avec ses activités de collecte, transformation et exportation risque également d’être déstabilisée. C’est pourquoi Intercéréales, sous l’impulsion de l’AGPB, lance une étude stratégique en vue d’améliorer la compétitivité de la filière et de relancer la production et la transformation du blé dur.
Depuis leur maximum historique atteint en 2010, la production et la surface françaises de blé dur ont été divisées par deux, la surface nationale chutant de 507 000 à 249 000 ha en 2020. Cette baisse touche l'ensemble des bassins de production: Sud-est, Sud-ouest, Ouest-océan et Centre.
Les producteurs de blé dur sont aujourd’hui dans une situation économique difficile. C’est également l’ensemble de la filière, collecteurs, exportateurs de blé dur et fabricants de semoules et de pâtes, qui risque d’être déstabilisée par un manque de matières premières françaises et par une augmentation des importations de pâtes.
Face à ce déclin préoccupant pour la durabilité de la filière comme pour notre souveraineté alimentaire, les acteurs des différents maillons réunis au sein d’Intercéréales, sous l’impulsion de l’AGPB, ont décidé de mener une étude stratégique pour compléter les éléments de diagnostic existants sur la production de blé dur selon les régions, identifier les solutions et préparer un plan d’actions en vue de redynamiser la filière française et ainsi :
- Faire du blé dur une culture d’avenir et rémunératrice pour les producteurs
- Enrayer la baisse des surfaces cultivées en blé dur
- Améliorer la compétitivité tout au long de la filière
- Relancer la production et la transformation du blé dur en France
- Répondre aux attentes des clients et des consommateurs de couscous et de pâtes
Cette étude sera lancée en mars et finalisée d’ici novembre 2021.