A l’occasion du Congrès des Céréaliers, le 1er juin 2021 dernier, l’AGPB a présenté ses ambitions sur le thème de la compétitivité des céréales pour la transition agroécologique et énergétique. Nos engagements sont forts notamment sur la certification environnementale, le label bas carbone et la biodiversité. Sur ce dernier sujet, l’AGPB et l’OFB (Office français de la biodiversité) ont publié le 30 octobre dernier un guide à l’attention des céréaliers, détaillant neuf actions en faveur de la biodiversité pour faciliter à court terme la certification environnementale des exploitations (CE2).
Les bonnes pratiques regroupent des actions comme l’amélioration de la qualité écologique des bordures de champs, la mosaïque culturale, les aménagements parcellaires, la gestion alternative des zones herbacées, la protection de la faune sauvage durant les travaux agricoles, ou bien encore la couverture des sols et l’aménagement des corps de ferme. Issues du terrain, elles constituent un socle intéressant pour faire savoir le savoir-faire des céréaliers. Ce travail a d’ailleurs été présenté lors d’un webinaire en décembre 2020 (lien ici). Pierre DUBREUIL, Directeur Général de l’Office Français de la Biodiversité, indiquait lors d’une table ronde avec Benoit PIETREMENT, Vice-Président de l’AGPB que les céréaliers détenaient une partie de la solution pour préserver la biodiversité et qu’il fallait maintenant le déployer dans les exploitations avec l’aide de l’ensemble des acteurs de la filière.
L’AGPB a donc souhaité accompagner un dispositif expérimental en Nouvelle-Aquitaine chez des adhérents du Groupe OCEALIA. Cette expérimentation est portée avec d’autres partenaires dont l’Association Noé et la Chambre Régionale d’agriculture de Nouvelle Aquitaine. Plusieurs agriculteurs testent deux pratiques sur seize parcelles qui sont suivies via des indicateurs (voir la vidéo de présentation du projet). Ce partenariat innovant permet d’éprouver sur le terrain les pratiques du recueil et leurs bonnes appropriations. L’ensemble de cette approche peut être compléter par des démarches de filière via une valorisation économique ou le développement de contrat pour paiements de services environnementaux (PSE).