Après la proposition de la Commission de restreindre fortement la part des biocarburants de première génération dans les transports entre 2021 et 2030, la collective de l’éthanol appelle à «amender fondamentalement» cette proposition. Dans un communiqué publié le 1er décembre, ses composantes que sont l’AGPM (maïs), l’AGPB (blé), la CGB (betterave) et le SNPAA (industriels de l’éthanol) demandent à la France et à l’UE, d’inscrire, via le Conseil et le Parlement européens à l’horizon 2030 un objectif global d’au moins 15% d’énergies renouvelables dans les transports, dont un sous-objectif de 10% réservé aux biocarburants de première génération issus de matières premières européennes. La collective est confiante sur cette capacité du Conseil et du Parlement à amender le projet, car ils l’ont déjà fait en 2015 en portant de 5% à 7% la contribution des biocarburants de 1ère génération à l’objectif de 2020. De son côté, la Confédération européenne des producteurs de maïs (CEPM) appelle États membres et Parlement européen à «établir une stratégie plus cohérente» quant à la décarbonisation des énergies fossiles, sachant que la bioéconomie est fondée «sur la complémentarité des usages plutôt que sur leur opposition».