DE NOUVELLES PERSPECTIVES POUR LES CEREALIERS : la gestion des risques

Les céréaliers ont un projet : 12 Défis pour Produire plus, Produire mieux, tel est le projet et l’ambition que se sont fixés les céréaliers français pour les prochaines années.

Après une année noire, marquée par des événements climatiques sans précédent, nous devons redonner de l’espoir et des perspectives aux céréaliers. L’année 2016 nous a, en effet, rappelé que l’agriculture dépend fortement du climat et ce, dans des proportions que certains n’imaginaient plus.

Confrontés à un environnement climatique et économique de plus en plus incertain, Il faut pour autant continuer à inventer, innover et investir. Mais pour atteindre ces objectifs et pour que chaque céréalier le fasse sur son exploitation, il faut lui donner la liberté d’entreprendre et la visibilité indispensables à tout chef d’entreprise. Les producteurs disposaient auparavant d’instruments publics de régulation de marché qui leur permettaient d’anticiper et prévoir. Aujourd’hui, ils doivent s’adapter autrement.

C’est tout l’objet du volet du projet de l’AGPB consacré à la gestion des risques, éclairé plus particulièrement cette année. De nouveaux outils ont été imaginés et les outils existants ont été améliorés pour enfin faire face aux risques agricoles.

Les échéances politiques nationales et l’ouverture des discussions sur la prochaine réforme de la PAC, constituent une réelle opportunité de prendre les décisions nécessaires pour permettre aux céréaliers de gagner en compétitivité. Les céréaliers ont donc décidé de formuler des propositions pragmatiques, opérationnelles dès 2017 pour certaines, progressives et faciles à mettre en œuvre. Sans faire table rase du passé, cet éventail de solutions est en parfaite complémentarité et cohérence avec les politiques existantes.

Ces propositions s’articulent autour de plusieurs idées force, et doivent faire consensus entre les différentes filières agricoles, la FNSEA, les prochaines instances dirigeantes de notre pays, les 27 Etats membres européens, et les institutions européennes.

Ce volet sur la gestion des risques est indispensable, et il fait partie d’un tout. Fruit d’une longue réflexion du Conseil d’administration de l’AGPB, Il propose des solutions innovantes pour retrouver la liberté d’entreprendre.

Mais pour cela il faut une ambition, une vision, du courage, de la responsabilité et par-dessus tout faire confiance. réaffirme Philippe Pinta