Le Contrat de solutions : une opportunité que le gouvernement semble saisir

Le Comité de Pilotage du Contrat de solutions s’est réuni en ce début d’année pour échanger sur le contenu de la deuxième version du Contrat. Plus d’une vingtaine de fiches sont en cours de relecture et de validation.

Elles concernent notamment les pratiques agronomiques (plantes pièges, pull push…) le biocontrôle (lutte contre les maladies telluriques en culture légumière…) l’agroéquipement et l’amélioration des étiquettes des produits phytosanitaires.  Ce fut l’occasion pour Eric Thirouin d’expliquer aux membres du Comité que le gouvernement souhaite s’inscrire dans la démarche initiée par les professionnels. La forme est encore à discuter mais le Président de la République a été clair lors de son intervention à Souillac devant les maires : « je ne laisserai personne sans solutions ». Les attentes sont fortes des deux côtés tant sur le fond que sur la forme. Plus récemment encore, il a exprimé son souhait d’un « contrat de confiance » sur le sujet des produits phytosanitaires et qu’il fallait être pragmatique sur cette question.

VERS UN ENGAGEMENT DURABLE DU GOUVERNEMENT ?

De même, le Ministre de l’Agriculture, lors d’une audition cette semaine à la Commission des affaires économiques de l’Assemblée Nationale a rappelé que l’agriculture avait fait des progrès et que l’agriculture d’aujourd’hui n’est plus la même que celle d’il y a 30 ans. L’agribashing est insupportable et il ne peut y avoir de transition agro-écologique sans les agriculteurs. Prenant le cas du glyphosate, il a expliqué l’importance de ne laisser personne sans solutions.

Enfin, dans le cadre du Salon International de l’agriculture, l’AGPB accueillera une délégation du contrat de solutions sur le stand de l’Odyssée du Végétale pour faire connaitre les actions mises en oeuvre.

LE CONTRAT DE SOLUTIONS EN RESUME

  • 36 fiches déjà établies
  • 40 partenaires qui ont décidé collectivement d’inscrire leur action dans la durée
  • Un déploiement concret sur le terrain en cours grâce aux instituts techniques et de recherche
  • Une nouvelle vague de fiches prévues pour début 2019