Le ministre de l’Environnement s’est adressé ainsi aux 30 ans du Syndicat national des producteurs d’alcool agricole (SNPAA), qui recouvre la production d’éthanol, par une allocution retransmise par vidéo, le 4 avril : «Nous continuerons de soutenir cette filière, que ce soit à l’amont en favorisant l’incorporation de résidus de la production sucrière ou à l’aval en négociant une nouvelle directive européenne qui vous assurera la préservation des débouchés». Le développement de l’éthanol est pour lui «appréciable»: «Aussi bien pour notre sécurité d’approvisionnement énergétique et pour la limitation des importations de pétrole, qu’en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre». Cette activité «contribue à l’économie française et respecte les critères environnementaux sur l’ensemble du cycle de production», a-t-il justifié. Le développement de l’éthanol s’inscrit dans les «grands objectifs» de transition énergétique, mais dans un cadre durable: sans porter atteinte au secteur alimentaire, et en limitant l’usage des biocarburants qui ont un fort impact de changement d’affectation des terres au niveau international, a-t-il précisé, citant le cas «très polémique de l’huile de palme».