En France, l’agroalimentaire se positionne en 3ème place dans la balance commerciale française, derrière l’aéronautique et le spatial ainsi que le secteur de la chimie et du luxe. (Figure 1). L’agroalimentaire a dégagé en moyenne un solde positif de 8 milliards d’€, et les céréales y contribuent largement (Figure 2). Elles se placent en 2nde position, derrière les vins et spiritueux.
Les exportations, toutes céréales confondues, ont rapporté à la France 6.1 milliards d’euros (Mrds d’€) en moyenne sur les 3 dernières campagnes, commerce intra-communautaire compris. C’est un résultat en baisse, d’une part à cause de la diminution des prix des céréales sur le marché mondial et d’une autre part, il a été fortement impacté en 2016/17 par la chute de la production française. Le blé tendre représente à lui seul 2.9 Mrds d’€, il est suivi du maïs à 1.4 Mrds d’€ et de l’orge à 1.1 Mrds d’€.
La France exporte ses céréales vers une multitude de destinations mais possède des partenaires privilégiés (Figure 3). La Belgique, l’Algérie et les Pays-Bas sont les 3 premiers clients des céréales françaises en termes de valeur. Mais chacun a sa spécificité d’achat :
- L’Algérie est le principal client du blé français, en volume et en valeur, avec des ventes de plus de 600 millions d’€ par an, en moyenne triennale.
- La Belgique et les Pays-Bas atteignent presque les mêmes niveaux de valeur, mais davantage réparti sur 3 céréales. La Belgique importe de l’orge à hauteur de 225 millions d’€ et les Pays-Bas du maïs à hauteur de 212 millions d’€.
- L’Espagne est le premier client du maïs français avec plus de 285 millions d’€ exportés par an.