Les céréaliers français appellent la nouvelle ministre Annie Genevard à agir de toute urgence

Après deux mois d’un gouvernement des affaires courantes, L’AGPB salue l’arrivée d’Annie Genevard, nouvelle ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire. Dans un contexte extrêmement critique pour les céréaliers de France, l’AGPB appelle la nouvelle ministre à s’emparer des affaires urgentes et à traduire son volontarisme pour l’agriculture française en actes concrets.

Pour l’Association Générale de Producteurs de blé et autres céréales à paille (AGPB), il n’y a désormais plus de temps à perdre : « Plus les jours passent,  plus les conséquences des récoltes catastrophiques de cette année menacent la survie économique de nos exploitations, il y a urgence à agir » alerte son président Eric Thirouin.

Après deux mois d’action gouvernementale suspendue aux affaires courantes, la nomination d’Annie Genevard au ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, nourrit ainsi de très fortes attentes : « Nos trésoreries sont exsangues, nos moyens de productions fragilisés depuis des années par des décisions déconnectées du terrain.  Les céréaliers sont aujourd’hui au pied du mur et les promesses faites au monde agricole ne sont que rarement suivies d’effet, ce n’est plus supportable ! » explique Eric Thirouin.

L’AGPB appelle ainsi à rencontrer la nouvelle ministre dès que possible pour lui partager ses propositions répondant, tant à l’urgence conjoncturelle (Prêts Garantis par l’Etat, activation de la réserve de crise européenne, leviers fiscaux …) qu’à l’urgence structurelle pour repenser des politiques agricoles réellement durables. C’est notamment le cas face à la multiplication d’impasses pour la protection des cultures mais aussi de distorsions de concurrence qui fragilisent la compétitivité des céréaliers.

« Nous attendons maintenant une volonté politique forte, qui se concrétise dans des actes et dans des textes : la France doit repenser en profondeur sa politique agricole. L’étau réglementaire qui affaiblit nos moyens de production doit être desserré au plus vite pour permettre aux agriculteurs de retrouver leur compétitivité et assurer ainsi notre souveraineté alimentaire. Après il sera trop tard.  Nous nous tenons à la disposition de la nouvelle ministre pour une rencontre dans les plus brefs délais. L’urgence de la situation l’exige. »  Conclut Eric Thirouin.

 

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