Communiqué de presse
du 20 janvier 2017
Le 18 janvier dernier, le ministère de l’Agriculture a présenté en conseil des ministres la stratégie nationale Bioéconomie dont l’ambition est « de passer d’une économie fondée sur les ressources fossiles à une économie fondée sur le carbone renouvelable ». C’est un bel espoir pour la céréaliculture française, performante et capable de contribuer aux nombreux besoins des hommes (alimentation, énergie, matériaux), tout en préservant l’environnement.
L’AGPB et L’AGPM saluent cette stratégie qui met la biomasse au coeur des solutions pour relever les défis alimentaires et climatiques, en valorisant toute la complémentarité des usages dans un cadre durable. La démarche est une nouvelle opportunité pour notre agriculture et l’avenir des agriculteurs retrouvant ainsi des perspectives de croissance, de création de valeur et de développement de filières. C’est aussi une belle initiative pour notre pays qui montre sa motivation à prendre le leadership de la Bioéconomie dans l’Union européenne. Les grandes cultures sont une formidable pompe à carbone, grâce à l’efficacité de leur photosynthèse. Elles sont capables de capter 290 millions de tonnes de carbone par an et ainsi de produire une précieuse source de biomasse au service de la bioéconomie. Les céréaliers sont de plus au coeur des innovations techniques, génétiques et agronomiques, pour développer ce potentiel tout en améliorant la qualité des sols et leur fertilité, en préservant l’environnement. L’AGPB et l’AGPM souhaitent que la France profite pleinement de cette stratégie pour contribuer, avec la céréaliculture, à la création de valeur ajoutée et d’emplois dans les territoires.